Métier : À la rencontre des réparateurs de smartphones

Le métier de réparateur de smartphones et tablettes consiste à réparer une panne avec les appareils mobiles et tablettes. À Conakry, de nombreux jeunes se sont investis dans cette activité, souvent en autodidacte, sans formation professionnelle au préalable. Une activité qui est devenue un véritable moyen de subsistance pour de nombreux ces derniers.

Rencontrés dans un atelier assez moderne à l’image d’une entreprise organisée, ces réparateurs de smartphones, la plupart d’entre eux des jeunes, disent n’avoir jamais suivi une formation professionnelle pour apprendre ce métier. Pour la plupart d’entre eux, ç’a été un don qui s’est accompagné avec une grande dose de passion. « On est venu trouver ça en place et on s’est lancé dedans. Au fur et à mesure, on a appris en ligne, on s’est efforcé et on a fait des recherches nous-même. C’est comme ça que l’expérience est venue », nous raconte Mamadou Saidou Barry.

C’est aussi le même cas pour Mamadou Aliou Diallo, réparateur de téléphone dans cette grande boutique se situant au cœur de Kaloum. Pour son cas, il a fallu aussi qu’il suive une formation en ligne pour se créer une certaine compétence dans le domaine . « J’ai commencé ça comme ça. Mais je suis des formations en ligne maintenant. C’est un métier que j’ai aimé depuis très longtemps. J’ai d’ailleurs formé beaucoup de personnes qui évoluent dans ça aujourd’hui. En effet, pour ce métier, on n’a pas besoin de mener des longues études. On peut tout suivre en ligne », indique Mamadou Aliou Diallo.

Si certains se forment en ligne, d’autres par contre apprennent directement sur le terrain. C’est le cas de Djibril Sylla, installé au grand marché de Madina. Pour lui, cette activité vaut mieux que l’émigration clandestine. « Je suis parti une fois réparer mon téléphone. Mais le réparateur m’a trop fait traîner. Donc un jour je suis allé voir un grand pour qu’il m’apprenne ce métier. Aujourd’hui, c’est grâce à cette activité que je tire mon épingle du jeu. Au lieu de s’aventurer dans l’émigration clandestine, c’est mieux d’apprendre ce métier », fait remarquer Djibril Sylla.

Grâce à cette activité, des jeunes diplômés sans emploi arrivent à subvenir à leurs besoins. « Certes on a la licence mais il faut aussi entreprendre. Parce que je me suis dit qu’avec ce métier, ça pourrait me rapporter. Au lieu qu’à chaque fois d’attendre l’Etat, nous aussi en tant que jeune on peut entreprendre », estime Aboubacar N’diaye.

M’mah Cissé

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